KIT : fiches7 et 8 CROISSANCE FAMILLE

Publié le par désirs d'avenir Somme 80

I)            LES FORCES DU PACTE PRESIDENTIEL

 

 

7. LA CROISSANCE AU SERVICE DU POUVOIR D’ACHAT

 

8. AIDER LES FAMILLES : UN INVESTISSEMENT RENTABLE

 

9. LA REUSSITE EDUCATIVE ET CULTURELLE

 

10. LA LUTTE CONTRE TOUTES LES FORMES DE VIOLENCE

 

11. L’EXCELLENCE ENVIRONNEMENTALE

 

12. UNE FRANCE PLUS FORTE DANS UN MONDE PLUS JUSTE

 

 

 

 

7. LA CROISSANCE AU SERVICE DU POUVOIR D’ACHAT

 


1/ relancer la croissance, préparer l’avenir

Favoriser la recherche et aider les entreprises qui investissent :

 

• Augmenter le budget de la recherche et des crédits publics pour l’innovation de 10 % par an. 15% des aides données par l’Etat aux entreprises seront orientés vers la recherche / développement.
• Aider les entreprises qui investissent plutôt que verser des dividendes aux actionnaires.

 

Les PME sources de croissance durable :
• Sécuriser le parcours des jeunes créateurs en soutenant la création D’entreprises et mettre en place des Prêts à taux zéro.
• Aider l’accès des PME aux marchés publics.

 


L’Etat au service de la création de richesse :
• Réduire les risques de délocalisations en mettant en place une politique industrielle capable de préparer l’avenir et de réduire les risques de délocalisations (création d’une Agence Nationale de ré-industrialisation).
• Réformer l’Etat avec un principe simple : « un euro dépensé doit être un euro utile ».

2/favoriser l’emploi : des solutions cohérentes et crédibles

Aider les entreprises qui favorisent l’emploi durable :
• Conditionner les aides publiques à l’engagement de ne pas licencier quand l’entreprise dégage des profits substantiels et obtenir le remboursement en cas de délocalisation.
• Moduler les aides aux entreprises et les exonérations de cotisations sociales en fonction de la nature des contrats de travail.

 

Le CDI est la base de notre contrat social :
• «Le CDI doit rester la base, car une société qui se précarise dans ses principes
fondamentaux va à la dérive. Le CDI, c’est le droit - fondamental pour tout être humain - à la sécurité d’un salaire et à la dignité d’un métier. Il doit être la colonne vertébrale, et c’est par le dialogue social qu’il faut définir ce qui doit être assoupli... ».
• Supprimer le CNE. « Seule la gauche est capable de relancer la croissance et la confiance en augmentant le pouvoir d’achat car la justice sociale n’est pas un handicap mais un facteur de compétitivité, en investissant dans la Recherche et l’innovation, en choisissant résolument l’excellence environnementale, riche d’activités et de métiers nouveaux. »

 

Le droit au premier emploi pour tous les jeunes :
• Aucun jeune ne doit rester au chômage au-delà de six mois sans avoir accès à une formation, un emploi aidé ou un tutorat rémunéré.
• Ouvrir 500 000 emplois tremplins.

 

Une sécurisation sociale professionnelle :
• Un revenu de solidarité active (RSA) : amélioration d’un tiers de ses ressources à tout bénéficiaire de minima sociaux reprenant le travail.
• Renforcer la qualification des salariés menacés de licenciement (validation des acquis de l’expérience professionnelle, reconnaissance à chacun, notamment si ses études ont été courtes, d’un droit à la formation et à la reconversion....).
• Une sécurité sociale professionnelle garantie
par l’Etat pour permettre à chaque personne privée d’emploi de signer un contrat de droits et devoirs comportant une rémunération, pendant un an, égale à 90 % du dernier salaire net perçu, une formation qualifiante, une aide personnalisée à la recherche d’emploi. Cette prestation sera assurée par le service public de l’emploi.

3/Ségolène Royal, la candidate du pouvoir d’achat

La valeur travail : une juste rémunération pour tous les salariés
• Le SMIC porté à 1500 euros le plus vite possible. Une conférence nationale sur les salaires, les revenus et la croissance avec les partenaires sociaux pour négocier la progression du pouvoir d’achat de tous les salaires modestes.
• Développer la négociation collective à tous les niveaux et sur tous les thèmes (organisation, conditions, aménagement du temps de travail, pénibilité, temps partiel subi...) Permettre à tous une vie décente :
• Revaloriser immédiatement les petites retraites (première priorité de la réforme des retraites) : augmentées de 5% et payées au 1er jour de chaque mois.
• Revaloriser immédiatement de 5% les allocations aux personnes en situation de handicap.
• Doubler l’allocation de rentrée scolaire versée aux familles en deux fois.
• Créer un service universel bancaire : tarifs bancaires réglementés par l’Etat ; agios et pénalités liées aux incidents de paiement plafonnés et systématiquement l’objet d’une facture.
• Mettre en place un indice des prix reflétant
réellement la dépense des ménages modestes et dépendant ainsi de l’évolution de toutes les prestations sociales (minima sociaux, SMIC, retraites).

« Seule la gauche est capable de relancer la croissance et la confiance en augmentant le pouvoir d’achat car la justice sociale n’est pas un handicap mais un facteur de compétitivité, en investissant dans la Recherche et l’innovation, en choisissant résolument l’excellence environnementale, riche d’activités et de métiers nouveaux. »

 

 

 

8 . AIDER LES FAMILLES : UN INVESTISSEMENT RENTABLE

 



1/ Aider les familles : un investissement rentable

Relancer la production de logements abordables pour tous :
• Construire 120 000 logements sociaux par an grâce à une incitation au livret A :
• Conditionner les avantages fiscaux donnés et les aides publiques aux propriétaires à une modération des loyers.
• Avec les Régions, l’Etat aidera à la mise en place d’un programme de logement pour les étudiants et les jeunes travailleurs.

 

Un effort de solidarité dans l’ensemble des communes :
• L’Etat pourra se substituer aux maires qui n’appliquent pas la loi SRU pour construire des logements sociaux, c’est-à-dire avoir au moins 20 % de logement sociaux dans sa ville.
« L’Etat se substituera à la carence de ceux qui s’enferment dans l’égoïsme territorial en y lançant lui-même les programmes de logement nécessaires. »
• Sanctionner financièrement les communes qui ne respectent pas le ratio moyen de un pour mille habitants pour les hébergements d’urgence.
• Rendre réellement effectif le droit au logement opposable.

 

Augmenter le pouvoir d’achat :
• Créer un service public de la caution pour assurer les impayés de loyer et éviter les expulsions en sécurisant les propriétaires. En contrepartie, les propriétaires s’engageront à une modération des loyers.
• Augmenter les allocations logement pour limiter à 25% le montant des dépenses de logement pour les ménages modestes.

 

« Le fossé –qui- se creuse entre la hausse des loyers d’un côté et les allocations logements de l’autre, il faudra réduire cet écart, revaloriser les aides au logement en tenant compte de la hausse des loyers et mettre en place ce que le projet socialiste prévoit : le bouclier logement. Objectif très ambitieux, puisqu’il prévoit qu’aucune famille ne peut dépenser plus de 25% de son revenu pour se loger. »

 


Favoriser l’accession à la propriété pour tous :
• Encourager l’accès à la propriété par l’extension des prêts à taux zéro : « Nous devons favoriser l’accès à la propriété, parce que c’est un élément de sécurité.»
• Dans le logement social, les locataires qui ont payé pendant 15 ans leur loyer auront un accès facilité pour accéder à la propriété.« Ces jeunes qui désespèrent de pouvoir vivre un jour de leur travail, ces salariés qu’on pousse vers la sortie bien avant l’âge de la retraite, ces familles qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, à se loger correctement, à élever leurs enfants, et qui s’endettent pour faire face aux dépenses courantes, est-ce cela la condition promise aux millions d’ouvriers, d’employés, de salariés mais aussi d’artisans, de commerçants, de petits agriculteurs et de retraités qui forment l’immense majorité du peuple français ? Je ne le crois pas et je ne le veux plus. »

 


2/pour l’égalité devant les soins et la promotion de la santé

 

Garantir l’accès au soin sur tout le territoire :
• Refuser la « médecine à deux vitesses ». Quel que soit l’âge, les ressources ou le lieu de résidence, chacun doit pouvoir bénéficier d’un service public de la santé de qualité.
• Lutter contre la désertification médicale qui menace de nombreux endroits : banlieues, quartiers populaires ou territoires ruraux. Garantir la présence du service public grâce à l’installation de « dispensaires » modernes dans les territoires et dans les quartiers.
• Redonner les moyens nécessaires à l’hôpital, replacer l’hôpital public au centre du système avec des objectifs prioritaires et mesurables.

 

La santé pour tous :
• Mener un véritable effort de prévention et de promotion de la santé, par l’information et l’éducation, par une action ciblée envers les populations les plus exposées et les plus fragiles, comme les enfants et les personnes âgées. Développer la santé au travail et surveiller la qualité de l’alimentation.
• Mettre en place un grand plan de prévention et de recherche sur les maladies « graves » : cancer, SIDA, Alzheimer, maladies orphelines...
• Mettre en oeuvre une politique de lutte contre l’obésité, fondée sur une détection précoce et des actions sur la qualité de l’alimentation.
• Mettre en oeuvre une carte santé jeune 16/25 ans ouvrant droit à la gratuité d’une consultation par semestre et offrir la possibilité d’une contraception gratuite pour les jeunes femmes de moins de 25 ans.
• Renforcer les moyens de la médecine scolaire et universitaire et Développer un véritable plan santé au travail en renforçant la médecine du travail.
• Réaffirmer le droit à la CMU et sanctionner les refus de soins.
Dépendance et Handicap une solidarité entre générations :
• Adapter les conditions d’attribution de l’allocation adultes handicapés (AAH) aux maladies évolutives à diagnostic incertain.
• Développer le maintien à domicile des personnes âgées.
• Augmenter le nombre de places dans les structures d’accueil existantes en renforçant la formation du personnel et sa qualification.

« Ces jeunes qui désespèrent de pouvoir vivre un jour de leur travail, ces salariés qu’on pousse vers la sortie bien avant l’âge de la retraite, ces familles qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, à se loger correctement, à élever leurs enfants, et qui s’endettent pour faire face aux dépenses courantes, est-ce cela la condition promise aux millions d’ouvriers, d’employés, de salariés mais aussi d’artisans, de  commerçants, de petits agriculteurs et de retraités qui forment l’immense majorité du peuple français ? Je ne le crois pas et je ne le veux plus. »

 

 

 

 

 

 

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