LE KIT (suite) : fiches 3 et 4

Publié le par désirs d'avenir Somme 80

 

I)            LA DROITE SOUS TOUTES SES FORMES

 

 

3. NICOLAS SARKOZY, LE CANDIDAT SORTANT : UN BONIMENTEUR AU BILAN CONSTERNANT

 

4. LA RUPTURE DE NICOLAS SARKOZY : UN DANGER POUR LA FRANCE

 

5. « L’AUTRE CHEMIN » DE FRANÇOIS BAYROU MENE A DROITE

 

6. LE FRONT NATIONAL EST TOUJOURS AUSSI DANGEREUX

 

 

 

 

 

 

 

3.NICOLAS SARKOZY : UN PROJET POLITIQUE DANGEREUX POUR LA FRANCE

 

 

Si Nicolas Sarkozy n’a pas de programme précis et s’il multiplie les propos contradictoires (sur les baisses d’impôt, l’euthanasie...), il dévoile pourtant, au fur et à mesure de sa campagne et malgré ses propos racoleurs, sa vraie nature.

 

 

Son projet politique est profondément libéral et fortement autoritaire. Appliqué, il provoquerait un conflit permanent dans la société française : entre les générations, dans le monde du travail, sur les territoires et dans la vie politique.

 

 

Ce n’est pas ce que veulent les Français.

 

 

1/ Nicolas Sarkozy veut précariser le travail

 

 

Travailler plus pour gagner plus ? Fausse liberté, vrai frein à l’emploi C’est l’employeur et non le salarié qui décide des heures supplémentaires, qu’il peut même imposer. « Travailler plus » est donc une fausse liberté pour le travailleur mais peut en revanche devenir une vraie contrainte.

 

 

Les entreprises auront intérêt à charger leurs salariés les plus productifs d’heures supplémentaires exonérées plutôt que d’embaucher.

 

 

Cette mesure empêchera la création d’emplois stables et pénalisera les comptes de la Sécurité sociale.

 

 

Un CPE pour tous ? Le rêve de la fin du droit du travail Nicolas Sarkozy souhaite un contrat avec une séparation sans motivation. Il parle d’un divorce à l’amiable, mais c’est le patron qui emporte les meubles. Derrière ses nombreux revirements sur le sujet, une chose est sûre : ce sera finalement la séparabilité imaginée par le MEDEF...

 

 

2/Nicolas Sarkozy : le renoncement et l’affrontement

 

 

Les peines planchers : après le tout répressif, le tout carcéral Nicolas Sarkozy propose des peines automatiques.

 

 

Il nie ainsi la capacité des juges de comprendre et sanctionner avec justesse.

 

L’automatisation des peines multiplierait par trois le nombre de détenus dans des prisons déjà saturées. Elle empêcherait tout accompagnement et augmenterait ainsi le nombre de récidivistes. L’admiration de Nicolas Sarkozy pour le « tout carcéral » à l’américaine est mauvaise conseillère.

 

 

Après le démantèlement de la police de proximité, Nicolas Sarkozy prône une police

 

des quartiers ?

 

Ce revirement cache mal son mauvais bilan sur la sécurité et le fait que les méthodes

 

qu’il a imposées à la police (tout répressif, quotas d’interpellations et de gardes-

 

à-vue...) se révèlent inefficaces.

 

 

3/Nicolas Sarkozy : le candidat qui protège les très grandes fortunes, pénalise les plus pauvres et affaiblit les services publics

 

 

En multipliant les promesses électorales coûteuses il veut supprimer en même temps 68 milliards de recettes publiques Nicolas Sarkozy a promis d’alléger les impôts quatre fois plus que Margaret Thatcher : promesse démagogique et irresponsable qui aggraverait les déficits publics et la dette... Proposition injuste : baisse d’impôts en faveur des mieux lotis (suppression des droits de succession, bouclier fiscal, réforme de l’ISF), augmentation des prélèvements pour le plus grand nombre (franchise de soin pour tous par exemple). À défaut de diminuer les prélèvements obligatoires pour tous, il le fera uniquement pour les plus riches.

 

 

Non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite :

 

 

Ce qu’il ne dit pas : cela signifierait concrètement une baisse massive du nombre de professeurs dans les écoles ou d’infirmières dans les hôpitaux, de policiers dans les quartiers...alors même que cela ne rapportera que peu de chose au budget de l’Etat (moins de 5 Mds € en 5 ans).

 

 

4/Nicolas Sarkozy sous influence américaine

 

 

Au moment où notre pays est confronté à la mondialisation, Nicolas Sarkozy s’affirme comme le candidat du renoncement par un triple alignement :

 

 

1. L’alignement sur la politique étrangère des Etats-Unis, comme l’a si bien signifié sa visite à George W. Bush et, à cette occasion, ses propos dénonçant l’attitude arrogante de la France.

 

2. L’alignement de son projet au modèle économique et social anglo-saxon qui prône le chacun pour soi, comme en témoigne son dénigrement permanent du modèle français.

 

3. L’alignement sur le modèle sécuritaire et communautariste.

 

 

 

5/Nicolas Sarkozy : la rupture...avec la droite républicaine ?

 

 

Nicolas Sarkozy qui essaye aujourd’hui piteusement de se présenter comme l’héritier de Jacques Chirac, n’a retenu de celui-ci que l’écart entre les discours et les actes, oubliant les valeurs essentielles de la République.

 

 

Dès que la compétition à Droite se fait plus dure et que le FN commence à exercer une pression, Nicolas Sarkozy court derrière Jean-Marie Le Pen. De l’appel à donner des signatures à Jean-Marie Le Pen en passant par la création d’un ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration, Nicolas Sarkozy s’éloigne de la règle d’isolement du FN qu’avait fixée Jacques Chirac. À l’évidence pour le 2ème tour, Nicolas Sarkozy sait qu’il devra d’abord compter pour son élection sur le bon vouloir du FN.

 

 

 

 

 

4. NICOLAS SARKOZY, LE CANDIDAT SORTANT : UN BONIMENTEUR AU BILAN CONSTERNANT

 

 

 

1/ sécurité : un bilan accablant, loin des promesses et des annonces

 

 

« Je n’ai pas été nommé pour stabiliser mais pour faire reculer la délinquance. Je veux être jugé sur mes résultats et s’il n’y a pas de recul durable de la délinquance, j’en tirerai toutes les conséquences.» (Nicolas Sarkozy, 2003)

 

 

- Le démantèlement de la police de proximité ;

 

- Plusieurs semaines d’émeutes dans les banlieues menant à l’instauration de l’Etat d’urgence en novembre 2005, à cause de ses discours provocateurs ;

 

- Les violences faites aux personnes en augmentation sur la période, selon les chiffres du Ministère de l’Intérieur (+14% depuis 2002).

 

- Des statistiques « arrangées » sur instructions.

 

- Un sentiment d’insécurité qui ne faiblit pas dans les banlieues

 

- La violence politique n’a pas diminué en Corse malgré 22 visites médiatiques sur place.

 

- Une volonté de mettre au pas la justice, privée de moyens mais sans cesse montrée du doigt.

 

- Une attitude de défausse permanente sur les juges, les travailleurs sociaux, les enseignants...

 

pour justifier les insuffisances de son action.

 

 

Nicolas Sarkozy gouverne le pays depuis 2002 en tant que « numéro 1 bis » de toutes les équipes gouvernementales de la Droite. Ministre de l’Intérieur et des Finances, il n’a jamais hésité à se mêler de tout, d’éducation et de justice notamment. Il préside le parti majoritaire au Parlement, le Conseil général le plus riche de France après avoir été maire de Neuilly, le ghetto des riches.

 

Détenteur de tous ces leviers d’action, en quoi son action, depuis cinq ans, a-t-elle permis d’améliorer la situation du pays ?

 

 

Au-delà de l’agitation médiatique du candidat, l’examen des faits montre qu’il a été l’un des dirigeants de Droite les plus inefficaces.

 

 

Sarkozy ne peut pas échapper à son bilan.

 

 

2/ finances et économie : déficits et préservation des intérêts des plus favorisés

 

 

Comme lors de son passage au Ministère du Budget, sous Balladur, Nicolas Sarkozy a été le champion de la dette et de la baisse du pouvoir d’achat.

 

 

- En 2004, le budget préparé par Nicolas Sarkozy multiplie les cadeaux fiscaux aux plus riches (ISF, héritage) mais constate une hausse globale des prélèvements obligatoires. La baisse de 5 % des prix de la grande distribution promise n’a jamais eu lieu.

 

- La France ne parvient plus à réduire les déficits publics.

 

- Le déficit commercial atteint un record en raison de la baisse de compétitivité de nos entreprises.

 

- La croissance la plus faible de la zone Euro.

 

- Le déficit de la Sécurité sociale explose, la dette s’accumule pour les générations futures et l’accès aux soins se dégrade.

 

Le candidat-sortant, ne peut pas compter sur sa gestion dans les Hauts-de-Seine pour rattraper son bilan gouvernemental :

 

- La précarité y a explosé, avec une augmentation des RMIstes de 50% depuis 2002.

 

- La moitié des villes du département n’applique pas la loi fixant à 20 % la part des logements sociaux dans les communes ; Neuilly-sur-Seine, dont il est vice-maire, en compte péniblement 3%.

 

 

 

 

 

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