Quand les salariés se suicident sur leur lieu de travail

Publié le par désirs d'avenir Somme 80

Plusieurs salariés de l’usine de Renault Guyancourt se sont récemment suicidés, dont trois sur leur lieu de travail. Une enquête a été ouverte par le parquet de Versailles à l’occasion du dernier suicide pour  rechercher d’éventuelles infractions pouvant être en lien avec la mort du salarié, comme le harcèlement moral.

Dans l’attente des conclusions de l’enquête, ce drame met en lumière la montée inquiétante des souffrances psychologiques au travail. Celles-ci se traduisent par des syndromes d’épuisement professionnel, des dépressions graves, voire par des suicides sur le lieu de travail.

Intensification des cadences, contrôles informatiques multiples et management inadapté sont autant de facteurs d’atteinte à la dignité et à l’estime de soi des salariés.

Or, la souffrance psychologique au travail ne bénéficie d’aucune visibilité car elle n’est pas reconnue comme  maladie professionnelle. Depuis plusieurs années déjà, les professionnels de la santé au travail insistent en vain sur la nécessaire prévention à mettre en œuvre.

Compte tenu de la gravité de la situation, le Parti socialiste demande à ce que l’Etat permette la reconnaissance en tant que maladies professionnelles des troubles psychologiques en relation avec le  travail.  Il faudra également ouvrir dans les entreprises un dialogue social autour des conditions de travail.

Communiqué de Pascal TERRASSE, Secrétaire national à la Santé

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