Grâce à Johnny Hallyday, on peut mieux connaître les inégalités fiscales suisses
La ministre suisse de l'Economie critique les faveurs aux riches étrangers La ministre suisse de l'Economie, Doris Leuthard, a critiqué les faveurs fiscales dont jouissent les grandes fortunes étrangères établies dans le pays, les jugeant »discriminatoires» envers les Suisses.
Interrogée mardi soir par la Télévision Suisse Romande, Mme Leuthard a critiqué le système du »forfait fiscal» par lequel les 26 cantons suisses négocient directement le niveau d'imposition des grandes fortunes étrangères souhaitant s'établir en Suisse sur la base de leur train de vie.
Ce dispositif, accordé notamment au chanteur français Johnny Hallyday par le canton de Berne (ouest) au grand dam du fisc français, n'est pas ouvert aux ressortissants helvétiques.
»Si une personne a un revenu de trois millions de francs (suisses - 2 millions d'euros) par an, qu'elle soit suisse ou qu'elle soit de l'étranger, il faut avoir un traitement égal et pas discriminatoire envers le Suisse», a estimé Mme Leuthard.
Le système du forfait fiscal »est en défaveur des Suissesses et des Suisses», a-t-elle ajouté, avant d'inviter les cantons à discuter de ce problème afin »qu'on traite les gens de manière égale».
Hors antenne, la ministre a relevé qu'avec son forfait fiscal, Johnny Hallyday était dix fois mieux traité que le Suisse Roger Federer, numéro un du tennis mondial.
»Roger Federer paye dix fois plus d'impôts que Johnny; c'est injuste», a lancé Mme Leuthard, selon des propos rapportés par le quotidien Le Matin.
Mme Leuthard a en revanche rejeté les attaques du député socialiste français Arnaud Montebourg, un des trois porte-parole de la candidate socialiste à la présidentielle française, Ségolène Royal, contre les »paradis fiscaux» comme la Suisse ou le Luxembourg.
La ministre suisse de l'Economie, Doris Leuthard, a critiqué les faveurs fiscales dont jouissent les grandes fortunes étrangères établies dans le pays, les jugeant »discriminatoires» envers les Suisses.
Interrogée mardi soir par la Télévision Suisse Romande, Mme Leuthard a critiqué le système du »forfait fiscal» par lequel les 26 cantons suisses négocient directement le niveau d'imposition des grandes fortunes étrangères souhaitant s'établir en Suisse sur la base de leur train de vie.
Ce dispositif, accordé notamment au chanteur français Johnny Hallyday par le canton de Berne (ouest) au grand dam du fisc français, n'est pas ouvert aux ressortissants helvétiques.
»Si une personne a un revenu de trois millions de francs (suisses - 2 millions d'euros) par an, qu'elle soit suisse ou qu'elle soit de l'étranger, il faut avoir un traitement égal et pas discriminatoire envers le Suisse», a estimé Mme Leuthard.
Le système du forfait fiscal »est en défaveur des Suissesses et des Suisses», a-t-elle ajouté, avant d'inviter les cantons à discuter de ce problème afin »qu'on traite les gens de manière égale».
Hors antenne, la ministre a relevé qu'avec son forfait fiscal, Johnny Hallyday était dix fois mieux traité que le Suisse Roger Federer, numéro un du tennis mondial.
»Roger Federer paye dix fois plus d'impôts que Johnny; c'est injuste», a lancé Mme Leuthard, selon des propos rapportés par le quotidien Le Matin.