SEGOLE NE SUR LCI
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Interrogée sur son livre, « Maintenant », Ségolène Royal explique : « il a fallu du temps pour le faire, pour le finaliser. Et voilà, ce livre, maintenant, est prêt. C'est à la fois un livre de cohérence, d’itinéraire, de valeur, qui reprend à la fois les valeurs auxquelles je tiens beaucoup, qui ne surprendra pas, puisque je les défends depuis longtemps et en même temps, l’éclairage sur la France d’aujourd’hui, sur le monde d’aujourd’hui, sur les mutations que nous connaissons et donc sur les solutions à apporter aux problèmes qui se posent aujourd'hui à la France, à l’Europe et à la place de la France dans le monde, également. »
Elle revient sur le sujet de l’immigration et l’affaire de la rue Rampal : « Je voudrais saluer le courage des parents, des enseignants, qui se sont dressés contre cette façon de faire, qui ne fait pas honneur à la France. C’est vrai qu’aller rafler des parents ou des grands-parents devant les écoles, devant les yeux des enfants, ce n’est pas à cela que la France veut ressembler, en tout cas ça ne sera pas ma façon de faire. Il faudra des critères, objectifs, il faudra bien sûr aussi du cas par cas, mais surtout les enfants qui sont scolarisés depuis plusieurs années, dans l’école de la République, devront être tranquilles pour réussir leurs études ».
Sur sa façon de faire campagne, la candidate socialiste répond « On dit que les femmes ont de l’intuition, mais heureusement que je suis aussi une femme, une responsable politique expérimentée et que j’ai aussi des équipes, et heureusement, et puis surtout une vision de la France. Aujourd'hui, à quelques semaines de l’élection présidentielle, c'est un moment historique très important. Je crois que les Français sont exigeants, ils regardent, ils comparent, ils veulent comprendre quelles seront demain les règles du jeu que les candidats leur proposent et c’est d’abord cela que je leur propose dans ce pacte présidentiel. »
« C’est à la fois cette grande priorité, autour de la valeur travail, de la défense du pouvoir d’achat, mais aussi d’une nouvelle façon de vivre ensemble, de l’exigence écologique, de la place de la France dans l’Europe, d’une nouvelle définition, aussi, du co-développement, parce que pour faire un lien direct avec votre question précédente, je pense que les problèmes des migrations de la misère, seront résolus si l’on réforme en profondeur l’aide au développement et si on permet aux pays pauvres, et en particulier à l’Afrique, d’émerger et d’accéder au développement, et c’est possible, parce qu’ils ont l’énergie gratuite. »
A propos de sa rencontre prévue avec Nicolas Hulot, elle rappelle : « j’ai été ministre de l’Environnement, je suis à la tête d’une région qui fait de l’excellence environnementale l’un des principaux leviers de son développement économique, donc je crois qu’en ce qui me concerne, il n’est pas inquiet, mais il veut simplement savoir où en sont les choses et que son engagement écologique, qui a permis de faire naître le débat présidentiel autour de l’environnement, et ça a été une très bonne démarche, ne doit pas être abandonné. »
Elle aborde ensuite la question du chômage des jeunes : « Je vais alléger la totalité des salaires et des charges sociales sur les jeunes diplômés qui ont du mal à accéder à leur premier emploi, donc les pouvoirs publics, et ce sont les régions qui auront cette responsabilité, recruteront et payeront pendant six mois les jeunes qualifiés diplômés, les entreprises pourront ainsi pouvoir leur donner leur chance de leur premier emploi et comme je crois que l’emploi appelle l’emploi, les jeunes qui auront l’occasion de faire leurs preuves dans les entreprises, je suis convaincue que dans la plupart des cas, les entreprises transformeront ce premier emploi en contrat de travail. »
Enfin Ségolène Royal aborde l’échéance électorale : «Je me dis : “Comment vais-je être à la hauteur de cette attente que je sens, cette attente d’un changement très profond, des Français, des millions de Français qui ont vu, qui ont bien vu, et je l’ai entendu dans les débats participatifs que j’ai conduits, je suis la seule candidate à avoir pris le temps de les écouter. J’ai entendu leurs colères, leurs impatiences, leurs doutes à l’égard de la politique, mais aussi leurs formidables espoirs et leur envie d’avancer, dans une France qu’ils aiment et qu’ils veulent voir se relever, et moi aussi. »