RESTITUTION DES DEBATS PARTICIPATIFS DANS LA SOMME : Environnement et co-développement
Propositions au cours des débats : ENVIRONNEMENT
- repenser ensemble le mode de production et de consommation.
- valoriser des économies d’énergies comme une démarche citoyenne.
- fédérer toutes les forces potentielles existantes dans un organisme régional (comité régional de l’environnement ?)
- mettre en place une politique fiscale en fonction de l’impact de l’environnement de chacun.
- mettre en place de nouveau métiers et de nouvelles formations dans la gestion de l’environnement solidaire et responsable.
- indiquer sur les étiquettes la traçabilité des produits. (nombre de kilomètres parcourus)
- prendre en compte le prix réel du transport et privilégier les traitements de proximité.
- repenser le système du transport collectif.
- mettre en place une véritable politique de ferroutage.
- extension du réseau de bus spéciaux pour favoriser les transports en commun.
- obliger les grandes surfaces à afficher les kilomètres parcourues par les produits qu’ils vendent.
- fournir une information validée sur la biodiversité et redonner des moyens au monde associatif naturaliste.
- renforcer l’éducation des citoyens dès l’école.
- redéfinir le rôle de l’état (observateur ou régulateur)
- avoir un plan de présentation des sols de tous les milieux (pas seulement les sensibles)
- établir des corridors (linéaires végétalisés) avec un maillage national.
- revoir le problème de la dette des pays en voix de développement.
- revoir les aides aux agriculteurs qui faussent le marché.
- avoir une gouvernance à long terme même si elle n’est pas payante électoralement. Intégrer les acteurs locaux aux décisions.
- avoir une vision globale
- replacer l’humain au centre de nos préoccupations.
- favoriser la reconquête de l’identité culturelle locale, locomotive de projets.
- fixer des normes environnementales (140 g de Co2, par km, par exemple) sur la construction des véhicules
- agir sur les infrastructures et insérer ces problématiques lors de la mise en place des PDU et SCOT
- préférer les éléments incitatifs aux éléments coercitifs, ces derniers pouvant être considérés comme limitateurs de libertés individuelles.
- rétablissement des aides de l’Etat pour les transports collectifs
- limitation de constructions de nouvelles autoroutes
- maîtriser davantage l’étalement urbain en accentuant la densification des centres de ville
- promouvoir le changement des habitudes alimentaires (ex : manger des fruits et légumes de saison : est-il en effet indispensable de manger des tomates en janvier…)
- mise en place d’un schéma départemental des pistes cyclables
- mise en place d'un service de navettes villes/campagnes pouvant être géré par un système de Syndicat Mixte avec l'aide du Conseil Général et qui ne soit pas réservé aux transports scolaires
- mise en place d'une centrale de réservation incitant aux transports collectifs
- avoir une politique qui " donne le goût aux gens d'utiliser les transports collectifs "
- se fier à une information scientifique rigoureuse grâce aux organismes existants et mettre sur pied des programmes scientifiques ambitieux pour découvrir et comprendre le rôle prépondérant de la biodiversité
- la commercialisation des espèces rustiques devrait être contrôlée par l'Etat
- se poser la question de l'idéologie écologiste (et non l'éluder sans débat) qui peut parfois donner autant d'importance aux Ours, par exemple, qu'aux Hommes... Ce qui peut entraîner certaines dérives.
- avoir une vision globale : concilier tourisme et développement, tourisme et aspects sociaux, tourisme et protection, tourisme et éducation, tourisme et humanisme - concilier le développement économique, social et la protection de l'environnement.
- prendre en compte les spécificités locales et intégrer les acteurs locaux aux décisions.
- ne pas occulter les problèmes majeurs pour rester politiquement correct ou ne pas caresser dans le sens du poil pour ne pas dire des choses justes mais désagréables à entendre, bref, prendre à bras le corps les vrais enjeux sans œillères, avoir du courage politique et savoir faire œuvre de pédagogie !
- développer le tourisme de nature et l'agritourisme.
- la mise en tourisme des métiers d'art et de traditions, le développement du tourisme industriel.
- développer la capacité d'accueil rural, le tourisme social, l'hébergement à destination des jeunes publics.
- Pour répondre à l'ultralibéralisme, il y a nécessité de définir des objectifs avec les citoyens, les collectivités locales pour qu'ils deviennent des acteurs réels du développement durable.
- Ne faudrait-il pas créer un Institut National de co-développement ? Ou plutôt développer une citoyenneté plus active, définir précisément les missions données aux organismes de recherche plutôt que de créer un institut national ... car dans toute recherche il y a toujours une dimension sociale et politique.
- Implantation de panneaux voltaïque... subventionner les équipements solaires des particuliers ... : mettre en œuvre une politique incitative et apprendre à gérer autrement.
- Le développement durable devrait être mis au programme de l’enseignement auprès des scolaires
- Développer le maraîchage biologique de proximité. C'est un secteur créateur d'emplois tant dans la production même que dans les livraisons dans des points relais.
- D'accord pour mener toutes les expérimentations nécessaires mais il ne faut pas oublier une nécessaire évaluation.
- comment va s'exprimer la responsabilité du citoyen et comment, après les élections, se faire entendre face à l'impact de la publicité et de la télévision. Quels media vont relayer la parole citoyenne ?
- ce n'est pas une économie vertueuse qui va apporter la solution aux problèmes mondiaux et qu'il y a aussi des recherches dans d'autres pays. Ne faudrait-il pas réfléchir à une autre organisation de la gouvernance mondiale ? il insiste aussi sur la place de la société civile
- mettre en œuvre des coopérations décentralisées et qu'elles puissent intervenir plus facilement, de manière plus régulée dans les pays du Sud, par les collectivités territoriales